Association des enfants de l'Abbé Garin

Les témoignages

Nom : drahi josette née garin josette | Posté le : 22/10/2025


Témoignage :

A l'age de 8 ans j'ai perdu mon pére, ma mére est restée veuve avec 4 enfants à charge de 11 à 4 ans.
Nous vivions chichement et n'avions donc pas de cadeaux à noel. Aussi j'allais chez mon oncle au centre de mercury ou une fete etait organisé et ainsi comme chacun des enfants du centre j'avais un présent.Ceci, montre combien la vie etait difficile pour beaucoup à cette époque , et que sans etre un paradis la vie au centre n' etait pas l'enfer permanent décris dans le film de Me davigo .
J"ajouterais qu 'apres une vie consacrée à ses enfants l'abbé est mort à l'age de 57 ans en 1974 seul et dans un profond dénuement.

Nom : Fabien TERRAZ | Posté le : 21/10/2025


Témoignage :

Mon expérience au centre Belle Étoile se déroule de juin 1966 à octobre 1971, période durant laquelle j'ai été moniteur et ai pu observer directement le fonctionnement de cet établissement. Je n'avais pas encore vu le film en question, mais les propos que j'ai entendus à son sujet m'ont paru surprenants. Je tiens à témoigner que l'abbé Garin et l'ensemble du personnel avaient un objectif clair : prendre en charge les enfants et leur offrir la meilleure éducation possible pour faciliter leur intégration dans la société. Cela se faisait par l'application d'une discipline bienveillante.
Même si, aujourd'hui, cela peut sembler sévère, il n'y avait aucune forme de maltraitance, et surtout pas de traumatismes suite à leur séjour à la Belle Étoile. Cependant, après avoir visionné le film, j'ai des doutes sur la véracité de certains propos rapportés. Je ne nie pas la souffrance éventuellement ressentie par certaines personnes, mais les déclarations contenues dans le film me semblent être l'expression d'un groupe qui a développé une opinion négative sur une personne.
Il est fréquent qu'un groupe choisisse un bouc émissaire pour canaliser des frustrations internes, permettant ainsi de se concentrer sur une cible unique. Une rumeur, qu'elle soit fabriquée ou exagérée, se propage rapidement, et ceux qui y croient cherchent à en trouver des preuves. Une fois qu'une opinion négative est formée, elle est renforcée par la répétition et le soutien mutuel entre les membres du groupe. C'est exactement ce que montre le film, et ceux qui s'opposent à cette vision craignent d'être exclus ou rejetés.
Pour réaliser un film, il faut du contenu captivant : la réalisatrice du film, a perçu une opportunité avec ce sujet. Son objectif n'était pas de rechercher la vérité mais de recueillir des témoignages percutants pour émouvoir les spectateurs. Cela, même si cela impliquait de renforcer des accusations de maltraitance et d'abus sexuels. Les émotions engendrées servent à garantir une rentabilité pour le film et à justifier des dédommagements réclamés par les protagonistes, tel qu'illustré dans le film.
L'affaire Bétharram est devenue un outil publicitaire puissant. Je suis néanmoins satisfait de voir l'association "Les enfants de l'Abbé Garin" œuvrer pour rétablir la vérité, offrant une perspective objective et fondamentalement différente de celle présentée dans le film .

Nom : drahi josette née garin josette | Posté le : 19/10/2025


Témoignage :

Bravo et merci à ces anciens de la "belle étoile" qui veulent rendre hommage et réhabilité la mémoire de mon oncle l'abbé Garn.J'aitravaillé au centre de létanche en 1964 et 1966 avec les enfants de 6 à 10 ans et jamais je n'ai vu de maltraitanes.
Depuis l'age de 31ansl'abbé a consacré sa vie et son patrimoine à ces malheureux enfants souvent abandonnés par leurs parents.
josette Garin